Le théorème des Katherine


L’auteur

John Green est un écrivain américain, célèbre pour ses romans jeunes adultes. Son premier roman, Qui est-tu Alaska, sorti en 2005, est récompensé par le prestigieux prix Michael L. Printz Award, décerné chaque année à un livre à destination du public adolescent. Il est également l’auteur de La face cachée de Margot, Nos étoiles contraires et plus récemment Tortues à l’infini.

Il vit aujourd’hui à Indianapolis avec sa femme et ses deux enfants.

– Je peux faire l’anagramme de n’importe quoi.
– N’importe quoi ?
– « Mort qui opine »

Le théorème des Katherine, John Green

L’histoire

Colin vient de se faire larguer par une fille prénommée Katherine pour la dix-neuvième fois de sa vie. Pour lui changer les idées, son meilleur ami Hassan l’emmène en voiture à la découverte de l’inconnu. Ils s’arrêtent dans un village du nom de Gutshot, où ils font la connaissance de Lindsey. La mère de cette dernière leur offre à tous deux un job d’été : ils doivent enregistrer tous les habitants du village racontant leur histoire. Entre ces interviews, les virées entre amis et l’élaboration d’un théorème permettant de déterminer l’avenir d’un couple, l’été de Colin s’annonce chargé !

Colin avait toujours eu une préférence pour les bains, il avait pour principe dans la vie de ne rien faire debout qu’il ne puisse faire allongé.

Mon avis

Il s’agit d’un bon livre à lire pour se détendre si on n’a pas envie de se lancer dans quelque chose de compliqué. Le ton est léger et drôle, les personnages attachants et originaux. Contrairement à son habitude, John Green ne traite pas d’un sujet sérieux de la société. Mais on en apprend quand même sur l’univers des jeunes précoces, surdoués ou génies. 

La seule chose que je pourrais reprocher à ce livre est qu’on a du mal à voir où l’auteur veut en venir, qu’il n’y a pas de quête principale ou de grand suspens : la fin est plutôt prévisible. C’est pourquoi j’ai eu un peu de mal à rentrer dedans au départ. Mais je suppose que l’aspect « désordre » est voulu, qu’il donne le style de l’histoire.

Ainsi que l’avait maintes fois expliqué Colin à Hassan, il existait une différence notable entre  » surdoué » et  » génie ». Le surdoué est capable d’apprendre à une vitesse phénoménale ce que d’autres ont déjà compris; le génie découvre ce que personne avant lui n’a découvert. Le surdoué apprend; le génie fait. Une fois adultes, la grande majorité des enfants surdoués ne deviennent pas des génies. Colin était quasi-certain de faire partie de cette majorité malchanceuse.