Tant que nous sommes vivants, une magnifique représentation de l’Espoir


L’auteure

Anne-Laure Bondoux est née en banlieue parisienne en 1971. Depuis une quinzaine d’années, elle publie des romans de genres variés, dans lesquels il est souvent question de prendre la route, de quitter le connu pour l’inconnu.

Il faut toujours perdre une part de soi pour que la vie continue.

Tant que nous sommes vivants, Anne-Laure Bondoux

L’histoire

Dans une petite ville où règne la misère, Bo et Hama, tous deux travailleurs dans une usine de métallurgie (elle de nuit, lui de jour) vivent heureux et appréciés de tous. Jusqu’au jour où un terrible événement survient et où, chassés de chez eux, ils doivent prendre la route. A la recherche d’un lieu où ils pourront enfin vivre en paix, leur voyage est ponctué par des rencontres inattendues qui les marqueront à jamais.

Il n’y a pas de fruit sans noyau, disait-il. Nous avons tous besoin de savoir d’où nous venons.

Tant que nous sommes vivants, Anne-Laure Bondoux

Mon avis

Ce livre est rempli de symboles. L’univers, triste, fait penser à l’image que l’on peut avoir du monde dans quelques années : le temps de l’abondance et du bonheur est passé, les richesses se sont épuisées et la population a perdu toute joie de vivre. Dans ce décor de désolation, Bo et Hama, qui se sont aimés au premier regard, représentent l’Espoir : après leur rencontre, le bistrot du village rouvre, les gens s’amusent… Mais le sort semble s’acharner sur eux, et ils doivent partir. Parviendront-ils à s’en sortir indemnes? Rien n’est moins sûr…

J’ai beaucoup aimé ce livre philosophique et plutôt perturbant par ses nombreuses bizarreries qui le rendent très poétique.