Barbe Bleue : Amélie Nothomb revisite les contes de Perrault.


L’auteure

De parents belges, Amélie Nothomb est née en 1967, à Kobe, au Japon. Elle y vit 5 ans, puis voyage à travers le monde pour suivre les déplacements de son père. Elle rentre en Belgique à l’âge de 17 ans, elle y fait des études de philologie romane.

Elle publie son premier roman à l’âge de 25 ans. Depuis, elle en écrit trois par an mais n’en publie à chaque fois qu’un seul. Certaines de ces histoires ont un caractère autobiographique (Métaphysique des tubes, 2000), d’autres sont purement fictives (Les Catilinaires, 1995).

« La colocataire est la femme idéale. »

Barbe Bleue, Amélie Nothomb

Résumé

L’histoire se passe dans le 7ème arrondissement de Paris. Saturnine, jeune belge de 25 ans, se rend chez don Elemirio Nibal y Milcar, qui a posté une annonce proposant une colocation de son appartement. L’espagnol pose des règles de cohabitation simples : elle ne devra jamais entrer dans sa mystérieuse chambre noire et elle dînera avec lui chaque soir. Le confort est inespéré pour cette jeune universitaire. Mais voilà, les huit colocataires qui l’ont précédée sont toutes tombées amoureuses de lui et ont disparu pour avoir enfreint le règlement. Lorsqu’il lui déclare sa flamme, Saturnine est bien déterminée à ne pas se laisser avoir !

Tomber amoureux est le phénomène le plus mystérieux de l’univers. Ceux qui aiment au premier regard vivent la version la moins inexplicable du miracle : s’ils n’aimaient pas auparavant, c’est parce qu’ils ignoraient l’existence de l’autre.

Barble Bleue, Amélie Nothomb

Mon avis

Ce livre est un long débat entre le deux personnages principaux, qui s’opposent autant par l’apparence que par le caractère.

On retrouve bien la plume d’Amélie Nothomb: une histoire totalement délirante, des personnages aux noms bizarres, des débats éternels sur des questions que personne ne s’est jamais posées, mais qui font finalement beaucoup réfléchir…

J’ai adoré ce livre, et je le recommande aux lecteurs déjà avisés qui aiment l’originalité.

Amélie Nothomb a un style d’écriture qui, certes, ne plaît pas à tout le monde (il faut parfois s’accrocher pour comprendre certains passages, le vocabulaire est un peu spécial…) mais qui peut provoquer chez certains une très profonde addiction (chez moi par exemple!).

Le champagne est à la photographie ce que la poudre à canon est à la guerre.

Barbe Bleue, Amélie Nothomb