Mes lectures science-fiction de cet été ! Posté 16 septembre 2020 par Juliette Demain les chiens, Clifford D. Simak Demain les chiens est une œuvre écrite en 1952 par Clifford D. Simak. Il s’agit d’une suite de « contes » dystopiques qui se déroulent à intervalles plus ou moins réguliers de temps dans un futur d’abord proche puis très éloigné. On y découvre comment petit à petit les chiens ont pris la place des humains sur Terre, et en sont venus à se demander si ces humains ont réellement existé un jour ou bien s’il ne s’agit que d’une légende. Les contes que nous lisons sont ceux que se racontent les chiens de génération en génération. Il s’agit d’histoires distinctes mais formant un ensemble cohérent, ce qui permet de bien saisir l’évolution progressive des civilisations sur Terre : avancements technologiques, conquête de l’espace mais également évolution des espèces, etc. Le tout est extrêmement bien raconté, réfléchi et imaginé, ce qui le rend à la fois intéressant et divertissant ! Aucun souvenir assez solide, Alain Damasio Publié en 2012, Aucun souvenir assez solide est un recueil de dix nouvelles écrites par Alain Damasio. Les histoires sont interdépendantes les unes des autres mais ont de nombreux points communs : elles se déroulent dans des mondes dystopiques extrêmement particuliers qui témoignent de la grande imagination de l’auteur, et partagent un point de vue sur un travers de la société actuelle. De plus elles sont écrites dans une langue très poétique et travaillée, qui en font des chefs d’œuvres mais les rendent assez difficiles à comprendre. Le fonctionnement complexe des univers se dévoile généralement au fur et à mesure des histoires, ce qui laisse le lecteur un peu perdu au début mais fait appel à sa curiosité. Certaines nouvelles m’ont plus plu que d’autres, mais je recommande l’ouvrage qui sort de l’ordinaire de la science fiction par des concepts originaux et le mélange de la poésie et des sciences ! Felicidad, Jean Molla Felicidad est un roman écrit en 2005 par Jean Molla. Dans un monde dystopique, le Ministre du bonheur est assassiné tandis que des « parumains », sortes de robots issus de la manipulation génétique qui servent les humains, s’enfuient dans la nature. Coïncidence ? Le détective Alexis Dekcked doit tirer le clair sur cette affaire, dans société où règne la manipulation. Un système politique « parfait » a été mis en place, avec une « présidence à vie » qui donne aux dirigeants le temps de tenir leurs promesses, un bonheur devenu obligatoire… Un système qui fonctionne…en apparence. Ce roman aborde des questions existentielles auxquelles nous serons sans doute un jour confrontés, et qui se posent déjà régulièrement dans la science fiction. Des humains issus de la génétique doivent ils être considérés comme des individus au même titre que les « originaux »? Peut-on les réduire en esclavage ? A-t-on le droit de « créer » génétiquement un individu en choisissant des caractères précis en fonction du besoin, sans laisser aucune place au hasard ? Même si on les a conçus pour obéir et bridé leur esprit, les « parumains » semblent plus humains que ce qui est raconté au public, et que ceux qui les ont conçus… Bonne lecture !